– Une silhouette poursuivie par son ombre (vivante), qui se laisse engloutir par elle, avant de la distancer acrobatiquement.
– Deux campeuses s’efforçant de surnager face aux absurdes exigences d’un dossier de subvention ; et de résister au burn-out au soleil, sous l’assaut d’injonctions sociales persistantes.
– Un hommage aux gouttes d’eau qui s’accrochent avant de s’écraser ou se jettent dans le vide ; une scène d’indifférence administrative ordinaire dans les méandres d’un pole emploi ; un cri, et une danse sauvage, pour exorciser les mortels ravages d’une précarité organisée. (Spécial dédicace à Julio Cortázar)
– Une lutte musicale et contorsionniste pour trouver la place, la position, la paix, face à l’exigüité relationnelle et mobilière, aux exaspérations quotidiennes et ménagères, et tentations de fuite.
– Une exclusive « cleaning party » participative en sous vêtements, avec balais et boule à facettes, bière et détergents, baisers et coquillages. (Spécial dédicace à Niagara)