Partir d’un geste simple.
Croiser une jambe sur l’autre, décroiser, recroiser, jusqu’à épuisement.
Pas de sortie possible.
Avec, puis sans musique.
Ne pas chercher à être particulièrement synchrone, à copier, ou créer un chœur.

Croiser jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur, jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche

output_p8It03

sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche, jambe gauche sur jambe droite, jambe droite sur jambe gauche…

Un espèce de fou-rire survient.
Des yeux se ferment, puis se rouvrent.
Un regard se fixe dans le vide.
Un air renfrogné s’affiche, après 2’30.
Ici, une rigueur déterminée, métronomique.
Là, une forme de nonchalance.
Des mains qui cherchent le dérivatif, ou l’étirement.
Une bouche qui grimace.
Des yeux levés au plafond.
Un imperceptible mordillement de lèvres.
Un geste qui perd en précision.
Un air défait.
Un rictus de douleur.
Un bâillement irrépressible.
Un nouveau fou-rire.
Le sérieux qui revient.
Un soupir.
The end.

On en garde une sensation d’hypnose, des canons, des décalages et des individualités qui sautent à la gueule. Quand la répétition surligne la différence.


output_9PJd7W